Publié dans Politique

Projet Base Toliara - Zone protégée Ranobe et forêt des Mikea non concernées

Publié le dimanche, 13 avril 2025

Une fois encore, certains opposants n’ont pas résisté à la tentation de tirer la sonnette d’alarme — même sans raison. Selon eux, le projet Base Toliara serait synonyme de saccage écologique, et la zone protégée de Ranobe, avec ses emblématiques baobabs, serait promise au bulldozer. Sauf que la réalité, documents à l’appui, est tout autre.

Contrairement aux affirmations dénuées de fondement qui circulent, aucune activité d’exploitation ne sera menée à l’intérieur de la Zone protégée PK Ranobe. Selon les documents qui nous sont parvenus, le tracé menant au site du projet n’implique pas de nouvelle route destructrice. L’on parle uniquement d’un simple élargissement d’un ancien chemin de charrette déjà existant. Autrement dit, pas de déforestation massive ni de couloir de la mort pour les baobabs de Ranobe.

D’ailleurs, le projet intègre un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) axé sur la biodiversité. Ce dernier vise non seulement à atténuer les impacts sur l’environnement, mais également à restaurer ce qui peut l’être, notamment par le biais d’actions concrètes de reboisement. Des mesures qui prouvent qu’on est loin d’une démarche à la hussarde.

Quant à la forêt des Mikea, autre épouvantail agité par certains, elle se situe à 20 kilomètres du site du projet. Aucun passage, encore moins d’exploitation, n’est prévu dans cette zone forestière. Une distance suffisante pour couper court aux fantasmes d’une “mainmise industrielle” sur un des joyaux naturels du sud-ouest malgache.

La désinformation, elle, en revanche, continue son petit bonhomme de chemin. A croire que pour certains, faire peur rapporte plus que s’informer. Mais les faits sont têtus : ni la zone protégée de Ranobe, ni la forêt des Mikea ne sont concernées par les activités du projet Base Toliara. 

L.A.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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